L’éditeur d’origine de WordPress, dit « « classique », n’aura pas laissé un souvenir impérissable. Ce vulgaire éditeur de texte mal dégrossi avait traversé les années 2000/2010 en restant aussi pathétique qu’à ses débuts. Mais la nature ayant horreur du vide, de prolifiques éditeurs ont eu à cœur de relever le gant, avec plus ou moins de bonheur. Mais concentrons-nous plutôt sur l’état des forces en présence aujourd’hui.
Divi :
Pas vraiment un modèle de programmation de qualité, il bénéficie néanmoins d’une bonne côte chez les graphistes qui se piquent de création de sites. Il propose également un avantage de taille : être un des rares à offrir une formule d’achat à vie, support technique et mises à jour comprises. Forcément, quand on doit gérer plusieurs sites, ça parle un peu.
Mais je ne vous le conseille pas. Trop de soucis divers (incompatibilités, performances…)
Brizy :
Un des derniers à se lancer. Intéressant, innovant par certains (trop rares) aspects, il me semble néanmoins arriver un peu après la bataille. Surtout, il manque d’atouts vraiment décisifs pour l’emporter. Il faudrait déjà dépasser le succès d’estime, ce qui semble encore hors de portée. Mais qui sait…
Elementor :
Voilà mon choix numéro 3. Très populaire, il a su susciter un superbe écosystème atour de lui (nombreuses extensions innovantes et de qualité). Très riche fonctionnellement (un peu trop, même), il part un peu dans tous les sens, mais le client en a pour son argent. Et Elementor ne s’endort jamais sur ses lauriers.
Il n’y a pas grand-chose à lui reprocher, si ce n’est un contrôle qualité parfois un peu débonnaire (lancement catastrophique de la version 3 minée par de solides bugs). Et aussi une fâcheuse tendance à la gourmandise, ses tarifs ayant explosé récemment. Mais ce qui risque le plus de lui faire du tort viendra de Google, avec des exigences de performances pas si aisément atteignables.
Beaver Builder :
Voilà mon chouchou. Très très bien programmé, pourvu d’un code ultra optimisé, dispose probablement des meilleures bases techniques à mon sens. En revanche, côté richesse fonctionnelle, il fait plutôt dans le spartiate, ce qui impose clairement de compléter chez des tiers son choix un peu chichiteux en modules et modèles.
Enfin, il continue contre vents et marées à proposer des abonnements forfaitaires très raisonnables (surtout comparé à Elementor).
Gutenberg :
Dernier entré dans la course, il apporte un atout de taille : sa présence intégrée et gratuite dans WordPress. Du coup, personne ne fera mieux dans la frugalité, puisqu’installer un autre composeur de pages se paye forcément en performances. Il s’agit d’un avantage de taille par les temps qui courent. Surtout, sa simplicité le rend très accessible.
Pourtant, le fils légitime de WordPress va devoir gagner sa place. Très fraîchement accueilli à son lancement, il rattrape lentement mais sûrement son retard. Avec quelques bibliothèques de blocs à ses côtés, il soutient de plus en plus la comparaison, et chaque nouvelle version majeure de WordPress comble un peu plus son retard. D’ici 12 à 18 mois, sa légitimité face à Elementor et Beaver Builder ne fera plus aucun doute.
En conclusion : Si vous avez des attentes bien précises en matière de design, vous éviterez difficilement un classique tel que Beaver Builder. Mais vous devriez commencer à passer du temps avec Gutenberg. Si vous partez de zéro, gagnez du temps et commencez avec Gutenberg.
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