L’informatique peut être à la foi la meilleure et la pire des choses : un gain de temps et d’efficacité, un moyen de communication fantastique, une source de savoir sans fin… Et aussi pour certains un puis conséquent de stress, de problèmes en soi. Je le vois presque au quotidien dans mes activités de formation et d’accompagnement en marketing Internet.
Manifestement, nous ne sommes pas tous égaux face à ce sujet par notre parcours, nos qualités, nos défauts et surtout notre perception des quatre aspects décisifs de l’informatique au quotidien. Or ces derniers pourraient tout changer.
1 Les bases :
Je l’avais déjà évoqué dans « Êtes-vous lucide sur vos compétences », toute discipline impose d’en maîtriser les bases a minima. Et c’est le cas du marketing Internet, de la création de sites Web, de l’emailing, des réseaux sociaux… Or, et il s’agit d’un des grands mystères de l’univers, une vaste majorité des gens a un peu tendance à confondre cette fameuse maîtrise des bases avec un usage plus ou moins régulier (et pas forcément à un niveau élevé) d’applications classique du type Word ou Excel.
Malheureusement, il n’existe pas nécessairement de lien entre les deux. Je pourrais vous présenter des dizaines de personnes qui, après 20 ou 30 ans d’usage quotidien d’un ordinateur en environnement professionnel, restent toujours hermétiques à des choses aussi basiques que le copier/coller ou les manipulations de base de fichiers.
Comment, dans ces conditions, espérer sérieusement avancer quand la difficulté va vraiment se corser ? Avant de devenir pilote de course, il faut forcément apprendre comment freiner et passer des vitesses, sur quels principes mécaniques et physiques reposent le fonctionnement d’une voiture. Et ça ne se transmet pas par simple apposition des mains ni par le fait d’avoir un membre de notre famille travaillant dans le secteur. Disons-le clairement, pour apprendre à jouer du piano correctement, vous allez devoir avaler des gammes à haute dose.
2 Le vocabulaire :
Voilà une autre source de difficultés et autres malentendus sans fin. Personne n’a envie d’apprendre en prime un vocabulaire technique, peu importe le secteur. Or comment expliquer un problème et obtenir sa résolution par un tiers avec un vocabulaire aussi imprécis qu’indigent ? Prenons un secteur où mon niveau ne dépasse que de peu le zéro pointé : la mécanique automobile. Que pensez-vous qu’il se passera si je vais voir mon garagiste en lui disant « Il y a le bidule qui ne marche pas, il me demande un truc », « Ça ne veut pas », ou encore « le machin fait BRRRRRR » ? Eh bien c’est la même chose pour l’informatique et toutes les tâches qui s’appuient dessus. Ce genre de sabir mal dégrossi ne nous mènera nulle part.
Parfois, aussi, on me dit sur le ton du reproche « Évidemment, c’est facile pour toi ». Oui, effectivement, mais je n’ai pas obtenu ce vocabulaire en dormant. J’ai fait l’effort de l’acquérir. Ne négligez pas cette action ingrate. « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » disait Camus. On est en plein dedans. Essayez au moins d’acquérir le b-a-ba, vous vous rendrez la vie bien plus simple.
3 Le matériel
Un ordinateur ne peut pas se comparer à une vieille Aston Martin ou à un vieux cognac. Il ne se bonifie pas avec le temps, loin d’en faut. Lisez donc « Attention à l’obsolescence non programmée de vos outils ». En gros, au-delà de cinq ans, votre ancien bolide est probablement beaucoup moins frais qu’à sa naissance. Oui, comme nous. Et à dix ans, c’est déjà le quatrième âge (pour lui). Ne l’envoyez pas travailler aux champs. Offrez-lui une retraite bien méritée. À plus forte raison s’il s’agissait d’un modeste appareil lors de son acquisition. Aucune chance qu’il ne se soit transformé en véritable Hercules. Et d’autant moins cinq ou dix ans plus tard.
Ne vous méprenez pas non plus sur les capacités d’ordinateurs d’occasion, mais « entièrement nettoyés » et/ou réinstallés, ou maintenant pourvus d’un équipement de stockage récent ou d’un peu plus de mémoire.
Bien entendu, personne ne souhaite renouveler son équipement régulièrement, je le comprends bien. Nous préférons penser que notre bolide de 2002 restera parfaitement à la hauteur de n’importe quelle tâche jusqu’à la fin des temps. Mais il s’agit d’un rêve.
4 La liaison Internet
Plus le temps passe, et plus nos équipements s’appuient sur Internet, ne serait-ce que pour appliquer d’innombrables mises à jour et ajouter de nouvelles fonctionnalités.
Il va donc sans dire qu’il vaut mieux disposer de la fibre optique que d’un mauvais ADSL, bien entendu, ni même d’un très bon ADSL ou VDSL. Cependant, vous disposerez rarement de la possibilité d’améliorer la situation, encore que. Faute d’accepter de déménager, vous lirez néanmoins avec profit « Télétravailler dans des conditions difficiles ».
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