En ces temps où les difficultés économiques persistantes ont tendance à s’accompagner parfois d’une certaine élasticité morale, se faire payer devient parfois un exercice de haut vol.
Prestataires de service, artisans, négociants, il nous arrive tous de temps en temps de nous trouver en situation de vendre en face à face ou à distance, tandis que le client ne dispose pas d’un moyen de paiement adapté : liquide insuffisant, pas de chéquier…
Résultat, un dilemme digne des meilleurs romans à suspens.
Soit vous refusez la vente, soit vous misez sur la bonne mine de votre interlocuteur. Le risque est parfaitement acceptable pour un client régulier, mais avec quelqu’un que vous venez de rencontrer ou que vous avez simplement au téléphone et pour la première fois…
Si vous vous trouvez en face du client (et que vous avez anticipé la situation), il existe déjà les solutions de paiement par carte de crédit sans abonnement. Comme il est rarissime que quelqu’un se déplace sans sa carte de crédit, cette solution devrait pouvoir vous tirer du pétrin dans la plupart des cas.
Mais si le client se trouve très éloigné, et vous demande par téléphone de réaliser une prestation ? Du conseil, par exemple. Et compliquons un peu les choses : vous n’avez pas d’ordinateur sous la main. Eh bien la solution est simple : il s’agit de PayPal (ou de Stripe, son principal concurrent).
Non, ne partez pas tout de suite. Je sais que certains d’entre vous sont allergique au concept. Mais laissez-moi vous aider à dépasser vos éventuels préjugés.
D’abord, PayPal n’est pas une obscure startup. En 2017, et rien que sur les portables, l’entreprise a géré en 2017 49 milliards de dollars de règlements. Elle est partenaire de banques telles que HSBC, Barclays, JP Morgan Chase. Par ailleurs, elle dispose d’une licence bancaire européenne.
Du point de vue du client, un paiement PayPal apporte aussi une assurance de bon déroulement. L’entreprise est garante du succès de la vente, et l’acheteur bénéficie d’une solide garantie en cas de problème, quel qu’il soit. Personnellement, je ne paye jamais rien en ligne autrement que par PayPal (ou par e-CB si PayPal n’est pas accepté). Si bien que les rares litiges auxquels j’ai été confronté comme acheteur se sont toujours terminés en ma faveur.
Par ailleurs, contrairement à un préjugé tenace, il n’est pas nécessaire de disposer d’un compte PayPal pour payer par ce moyen. Toute page de règlement PayPal permet d’employer une banale carte de crédit.
Du point de vue du vendeur, nous donc, proposer ce système de paiement constitue un gage de sérieux et donc un solide argument de vente dont nous aurions tort de nous priver. D’autant que sa mise en œuvre le met vraiment à la portée de toutes les entreprises.
Si je reprends mon exemple d’une commande de prestation par téléphone, il vous suffit de donner l’adresse de votre compte à votre client pour qu’il puisse procéder au virement à partir de n’importe quel ordinateur, tablette ou téléphone. Et votre téléphone vous confirmera instantanément et en toute circonstance l’exécution du règlement.
Autre option, Paypal permet de créer très simplement liens de paiement. Vous définissez le nom de votre offre, son prix et sa devise. Vous personnaliser aussi le bouton d’achat si vous le souhaitez, et vous obtenez alors un lien vers une page de vente à partagez par le support de votre choix (email, site Web, réseaux sociaux…)
Bien sûr, PayPal ne donne pas dans le caritatif. Il n’impose pas d’abonnement, mais prélève quand même une commission sur les sommes que vous encaissez. Elle reste néanmoins plutôt raisonnable : 3,4%+0.25€ en dessous de 2500€, 2%+0.25€ entre 2500 et 10.0000€… Comparez donc avec ce que propose votre banque. Surtout, il s’agit de la simple contrepartie à l ‘assurance d’être payé.
Alors, avez-vous toujours des réticences technique ou financières ?
Articles sur des sujet similaires:
Passez dès maintenant
votre site WordPress
au SSL
Evitez les messages d'alerte anxiogènes de Google Chrome et Firefox sur l'écran de vos visiteurs. Multimediatique s'occupe de tout.