Statistiquement, c’est une quasi-certitude ! L’écrasante majorité des sites Web s’appuie sur ce qu’on appelle un hébergement mutualisé. Le principe consiste à entasser un nombre conséquent de sites sur un serveur, afin de réduire les coûts.
OVH, 1&1 Ionos, Amen, Gandi et tous les principaux hébergeurs en France ne mettent en avant que ce genre de formule. Et pour cause, il permet d’atteindre des prix très abordables : environ 50/60€ par an. En revanche, ces entreprises restent particulièrement discrètes sur les inconvénients, qui vous permettront de retrouver le charme d’un voyage en bus au fin fond de l’Asie centrale. Or il en existe trois, et de taille !
- Les performances : Un hébergement mutualisé
ne comporte aucune régulation dans la répartition des ressources. Si un
de vos « co-locataires » a un site mal optimisé, ou qui bénéficie
d’une fréquentation monstrueuse, alors vos visiteurs devront s’armer de
patience.
- La sécurité : Les ressources ne sont pas
cloisonnées, les contenus non plus ! Autrement dit, un site mal sécurisé
(ou pas du tout) fera courir un sérieux risque de piratage à tous les
autres situés sur le même serveur.
- Les services : Oubliez le majordome des grands hôtels. Ici, en cas de pépin, vous aurez droit le plus souvent à « ça n’est pas de notre ressort. Contactez votre webmaster ». Sauf que comme les outils mis à disposition ne brillent pas par leur puissance ou leur ergonomie, votre webmaster – si vous en avez un – risque de buter sur un os lui aussi.
Voilà la situation. Si je reprends mon analogie avec un voyage en bus en Asie centrale, une telle expérience peut parfaitement bien se passer. Mais en cas d’imprévu (attaque de rebelles / tempête de sable / tremblement de terre / enlèvement / accident), vous vous sentirez bien seul face à votre problème.
La solution ? L’hébergement managé. Dans ce cas, vous disposerez de ressources garanties qui vous seront réservées, assorties d’un très haut niveau de performances et de sécurité. Le plus souvent, la disponibilité et l’efficacité du support atteignent elles aussi des sommets.
Par contre, vous vous en doutez, ça pique un peu au niveau du prix. Comptez au minimum 12€ par mois avec une assistance très perfectible, et jusqu’à près de 300€/mois pour un serveur musclé avec un hébergement sur Amazon Web Services et un service aux petits oignons. En moyenne, tablez sur 30€ par mois pour les offres constituant de bon compromis, comme par exemple celle de Kinsta.
Je vous l’accorde, payer votre hébergement six fois plus cher peut sembler un peu dur à avaler. Pourtant, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Mais il se pourrait bien que je puisse très prochainement concilier le meilleur des deux mondes. Contactez-moi si l’idée vous inspire.