A toute chose, malheur est bon. Le Covid-19 aura eu au moins une conséquence positive, celle de pousser de nombreuses PME françaises à réfléchir sur leur retard numérique. Et tout particulièrement sur les aspects de vente en ligne, dont la pertinence devient chaque jour plus flagrante. Confinements, couvre-feux, bouchons, temps perdu, frais de déplacement, chasse aux règlements en retard, tous ces points nous y incitent.
De fait, plus nous travaillons à distance, mieux nous nous portons. Car vendre en présentiel, au-delà des inconvénients pour le vendeur et que je viens de lister, présente un petit côté anxiogène pour de nombreux clients. Contact égal risque !
Bien entendu, passer à la vente en ligne sort tout le monde de sa zone de confort. À commencer par les vendeurs. Je ne vais cependant pas établir la liste des facteurs de blocage (allergie à la technologie, résistance au changement…) pour essayer de vous convaincre qu’il en va de votre intérêt.
Mais il y a aussi des préjugés infondés. Comme par exemple le fait que la vente en ligne se limiterait aux activités de négoce. Pas du tout ! La prestation de services s’y prête aussi parfaitement, et même bien plus simplement dans la mesure ou le nombre d’offres est généralement plus limité que dans le cas du négoce.
Dans tous les cas, vous devriez commencer par créer à la fois un compte Paypal et un compte Stripe. Il s’agit dans les deux cas d’établissement financier opérant légalement en France. Pourquoi en choisir deux ? Parce qu’ils souffrent chacun de préjugés différents chez certains clients. En adoptant les deux, vous réduisez fortement les risques de ne pas faire la vente pour une raison aussi triviale.
Commençons si vous le voulez bien par le cas le plus simple : vous proposez peu de produits/services. Il pourra être tentant d’employer dans ce cas de simples outils de création de pages simplifiés (Mini-sites, Everlinks, Shorby…), ou encore des CMS classiques (WordPress, Wix…) en vous limitant l’essentiel.
Si vous avez des besoins plus importants, nécessitant par un exemple la gestion d’un grand nombre de références ou de variantes, vous devrez probablement en passer par un développement classique. Sur WordPress, par exemple, cela implique l’usage d’une extension dédiée à cela comme Woo Commerce ou encore WP Pay Form pour les cas les plus simples.
Enfin, il existe aussi une approche intermédiaire, avec des outils tels que Plug & Paid. Ce dernier héberge les pages de vente, le panier et le module de règlement à l’extérieur, ces différentes parties pouvant être intégrées dans un site existant, ou appelées par ce dernier. L’excellent ThriveCart fonctionne aussi selon un principe voisin. Ce principe limite les contraintes de réalisation et tout particulièrement de modification éventuelle d’un site existant. Mais l’un comme l’autre peut parfaitement aussi vivre leur vie seul, sans s’appuyer sur quoi que ce soit.
Ils sont donc idéaux, tout comme les solutions allégées évoquées en début d’article, pour commencer très vite à vendre. Et vous pourrez ne vous occuper de l’aspect institutionnel de votre site que dans un second temps, et avec un autre outil.
Articles sur des sujet similaires:
Obtenez votre mini-site en moins de 48h
Ne perdez plus d'opportunités en lassant vos visiteurs avec des vitesses de chargement innacceptables