Vous êtes très probablement conscient de l’importance de la sécurité dans votre usage du marketing digital, mais faites-vous vraiment le nécessaire ? Concernant votre site Web, mettre en place un premier niveau de mesures simples contre les tentatives d’intrusion ou le sauvegarder régulièrement « au cas où » ne pose pas de difficultés.
En revanche, le contenu que vous avez si patiemment rédigé et publié sur votre(vos) blog(s), site(s) et réseaux sociaux bénéficie-t-il des mêmes attentions ? Imaginons que demain, votre compte soit piraté et joyeusement saccagé, pouvez-vous le reconstituer ? Autre hypothèse, votre page Facebook (ou autre) est fermée sans préavis parce que vous n’avez pas respecté les conditions d’utilisation. Ça n’arrive qu’aux autres ? Ne pensez pas ça. Avez-vous lu ces fameuses conditions ? Non, naturellement (moi non plus). Et quand bien même, vous ne serez pas averti par email des changements de règles. Quand Facebook a par exemple décidé d’interdire l’usage des réactions pour les sondages en live, il ne l’a pas claironné sur sa page d’accueil. Tout juste a-t-il créé une page dans la section Éléments, qui n’apparaît même pas dans la version en français.
Bref, tout peut arriver, et il convient donc de protéger votre précieux contenu. Tout d’abord en ne le rédigeant pas directement sur le support de publication. Utilisez donc un bon vieux traitement de texte, puis enregistrez d’abord vos articles localement avant publication dans un dossier qui contiendra aussi vos illustrations, et que vous aurez intérêt à dupliquer ailleurs (clé USB, disque externe, Dropbox, One Drive…)
Maintenant, que faire si vous n’avez pas suivi cette méthode depuis le début ? Certains supports de publication permettent d’exporter vos données. Sur Facebook, par exemple, allez dans le menu « paramètres », puis « Télécharger une copie de vos données ». Sur Twitter, allez dans le menu « Profil et paramètres », puis « paramètres », puis ‘Demander votre archive ». Dans le cas où votre support ne prévoit pas de fonction de sauvegarde, vous pouvez tenter le coup avec un aspirateur Web, dont le but est de copier tout ou partie du contenu d’un site. Enfin, il vous reste le bon vieux copier/coller (« enregistrer l’image sous » pour les photos). C’est clairement un peu laborieux, mais rien ne vous oblige à tout faire d’un coup.
A vous de passer à l’action : sauvegardez ce qui ne l’est pas encore. Et si vous avez besoin d’aide, faites-moi signe.