Pour en tirer le meilleur parti, il est tout d’abord indispensable de donner à ChatGPT le plus de contexte et de détails possible. Rappelez-vous qu’il ne vous connaît pas. Oui, cela prend du temps, mais la qualité des résultats s’en ressent ensuite grandement. Pensez aussi à commencer un nouveau chat s’il s’agit d’un nouveau sujet de conversation, ou au contraire à poursuivre un ancien le cas échéant. Vous capitaliserez ainsi sur les informations que vous lui avez déjà données.
Au-delà de ce conseil d’usage primordial, nous avons tous ressenti lors de sa première utilisation un mélange de surprise et de curiosité. Certains cherchent à le prendre en défaut, ce qui ne présente que peu de difficulté. D’autres tentent des requêtes distrayantes. Si vous vous y mettez seulement maintenant, voici quelques suggestions afin d’obtenir une idée de ses capacités :
- J’ai des restes de poulet et des tomates. Comment en faire un plat simple épicé ?
- Explique-moi la théorie de la relativité comme à un enfant de 10 ans.
- Rédige-moi la plaquette de mon nouveau service d’accompagnement pour les entrepreneurs qui veulent créer leur site Web avec WordPress.
- Je vends des spas haut de gamme. Quel est l’argument de vente le plus efficace ?
Souvent, vous gagnerez à lui demander de reformuler ou de préciser ses réponses. C’est le principe du chat, et finalement d’un échange avec un humain. Dans la vraie vie, vous relancerez votre interlocuteur jusqu’à ce que sa réponse vous satisfasse. Faite pareil avec ChatGPT.
En fait, vous pouvez l’employer comme un assistant que vous chargerez des tâches ingrates ou impliquant peu de valeur ajoutée de votre part si vous vous en chargiez vous-même. Mieux, de plus en plus d’outils ont désormais la capacité de mettre ChatGPT à contribution pour devenir plus productifs. Voici deux exemples qui me paraissent significatifs.
J’utilise au quotidien l’excellent Typedesk, un utilitaire capable d’une simple combinaison de touches d’importer les textes et expressions que j’emploie en permanence : formules de politesse, explications techniques pour le support client, et autres contenus répétitifs. En s’interfaçant avec ChatGPT, il me suffit désormais de sélectionner un texte dans Word ou n’importe quelle autre application, et d’appuyer sur deux touches pour faire l’économie de laborieuses manipulations. Typedesk me propose alors une courte liste d’actions de ChatGPT, que je n’ai même plus besoin d’ouvrir et d’alimenter avec le texte à traiter. En un clic, je peux reformuler ce dernier, le traduire, le résumer, le développer, corriger son orthographe, ou encore y apporter une réponse rapide s’il s’agit d’un email (« Je ne suis pas intéressé », « Merci », « Oui, bien sûr »…).
Autre exemple avec Elementor, un composeur de pages pour WordPress. L’intelligence artificielle va s’y loger un peu partout pour faire gagner du temps : rédiger des titres ou des paragraphes, et les affiner (« simplifie », « plus long », « plus court »…), les traduire pour rendre les pages accessibles dans d’autres pays, changer le ton du texte… Encore plus impressionnant, il sait créer le code CSS (le langage servant à modifier les paramètres graphiques de n’importe quel élément sur cette page), lequel réalisera le changement graphique que je lui décrirai en français : « applique un filtre gris sur cette image et arrondis les angles, puis ajoute une bordure jaune ». Ou encore, « regroupe ces images et fais-les défiler à l’horizontale ». Un gain de temps appréciable, voire une bouée de secours si vous ne maîtrisez pas cet outil.
Nous n’en sommes qu’au tout début. Les premiers usages surfaient sur la popularité naissante de ChatGPT et n’en faisaient pas un usage incroyable. Place maintenant à l’efficacité, pour nous comme pour nos outils.
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