Si j’en crois les usages des Français, la réponse est oui à une majorité écrasante. Selon certaines estimations, le navigateur de Google accaparerait en effet 60% du marché. Safari, celui fourni par défaut sur les équipements Apple, tutoie lui les 21%. Enfin, les suivants récoltent les miettes.
Il existe naturellement de bonnes raisons à ça. À commencer par la synchronisation des raccourcis entre tous nos appareils à l’aide d’un compte Gmail. Mais aussi par l’incroyable dynamisme du Google Chrome Store, qui pullule d’extensions extrêmement pratique (captures d’écran, gestionnaires de mots de passe, prise de notes…). Or ces derniers ne disposent qu’en faible proportion d’un équivalent sur les autres navigateurs.
Cependant, il existe aussi de bonnes raisons de remettre en cause le choix du numéro un. La première vient de la voracité de Chrome. À l’occasion, regardez donc un peu le gestionnaire de tâches de votre ordinateur. La quantité de mémoire vive accaparée par le bougre risque de vous surprendre. Pour ma part, j’ai pour l’instant quatre fenêtres Chrome ouvertes, pour un total de quinze sites ouverts. Mine de rien, tout cela emploie à lui tout seul selon les moments de 10 à 50% de mes 16 Go de RAM ! Voire plus quand je force la dose. Or, comme de plus en plus de monde, j’ai un usage de plus en plus soutenu de mon navigateur. De quoi donner un sérieux coup de frein sans que nous ayons pour autant l’impression de charge la mule.
Pour tout dire, je suis un peu responsable de ce souci. Car ces fameuses extensions sont nombreuses à nous faire de l’œil. Du coup, je craque régulièrement, et j’en empile plus que de raison. Je finis par faire le ménage quelques mois plus tard en supprimant ce qui n’est pas indispensable, et c’est reparti pour un tour. Mais pour éviter tout renoncement déchirant, il existe un moyen simple : désactiver les extensions non nécessaires dans l’immédiat, et éventuellement en les regroupant dans des profils en fonction de vos tâches du moment (bureautique, visioconférences, création vidéo, jeux productivité personnelle…). Mais je vous le donne en mille, il faut pour cela faire appel à une extension (l’excellent SimpleExtManager par exemple). Ou le faire manuellement à chaque fois.
Pour lâcher du lest sans douleur, je vous conseille aussi de gérer plus astucieusement les onglets que vous employez régulièrement. Là encore, vous devrez soigner le mal par le mal en ajoutant une nouvelle extension spécialisée, comme par exemple l’indispensable TabExtend.
Enfin, vous pourriez tenter un autre navigateur, mais sans renoncer à vos chères extensions. Car Chrome se base sur Chromium, dont la technologie s’offre à tous les développeurs qui le souhaitent. Plutôt que de réinventer l’eau chaude, certains navigateurs, et non des moindres, ont suivi ce chemin : Edge de Microsoft, Brave, Opera… Évidemment, cela impose de changer un peu nos habitudes, mais ne s’agit-il pas d’un prix raisonnable à payer pour conserver nos chères extensions ?
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