Je ne compte malheureusement plus le nombre incroyable de petites structures (indépendants, entrepreneurs, commerçants et autres TPE/PME) qui abordent le webmarketing avec deux préjugés très préjudiciables pour eux. Il existe naturellement de solides raisons pour ça. D’abord, la culture du marketing tout court n’a pas franchement la cote en France. Il suffit d’en demander une définition approximative autour de vous pour vous en assurer.
Alors, imaginez maintenant la place du webmarketing, qui combine au marketing une seconde lacune tout aussi représentative : l’usage inadéquat (ou son absence) des outils numériques. À 98%, les personnes que j’ai pu croiser au fil des ans m’ont assuré maîtriser les bases indispensables. Hum ! Elles le croient pourtant sincèrement.
Mais si j’en juge par leurs actions une fois mises au pied du mur (simple copier-coller, utilisation et conservation de mots de passe et d’identifiants, bases de la sécurité, confusion entre accès à une URL et recherche d’un site bien précis sur Google…), on est loin du compte. Or moins par moins ne fait pas toujours plus, et en tout cas pas en conjuguant les deux soucis que je viens d’évoquer.
Vous vous reconnaissez en partie ? Eh bien le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de cesser d’esquiver la difficulté, en attaquant le problème de front. Faites-vous former ou accompagner, car viendra (vite) un moment où la marche sera trop haute pour vous.
Mais venons-en aux deux préjugés qui menacent les plus audacieux. Le premier s’apparente à l’usage que nous faisons trop souvent des médicaments. Un rhume ? Plutôt que de nous moucher et de renifler pendant trois jours, nous prenons un comprimé de ces fantastiques comprimés bardés d’effets secondaires. Un coup de fatigue ? Une petite pointe de fièvre ? Pareil.
En webmarketing, il suffit rarement d’appuyer sur un bouton pour se débarrasser d’un problème. Il conviendrait plutôt d’analyser la situation, de préciser l’objectif, de mettre en place une stratégie pour l’atteindre, puis de traduire celle-ci en processus clairs qui impliquent éventuellement l’emploi d’outils bien précis. De plus, ces étapes supposeront toujours du temps, des efforts, un minimum de savoir-faire, ainsi qu’un suivi sur la durée. Bref, l’antithèse de la technique du comprimé.
Le second préjugé porte généralement le nom de « syndrome de l’objet brillant ». Il désigne le dernier outil miracle en date, censé donner un coup de turbo à votre productivité, ou encore résoudre à votre place votre principal problème. Comme le flot de nouveaux produits ou services de webmarketing « révolutionnaires » est réellement incessant, ce piège n’a pas son pareil pour vous distraire et vous entrainer dans un tourbillon constant de nouveautés. Au détriment de la réalisation de vos projets et de l’atteinte de vos objectifs.
Moralité, retroussez vos manches, adoptez un plan et réalisez-le. Suivez aussi régulièrement les suggestions de cette page.
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