Microsoft 365, la revanche

La suite bureautique de Microsoft bat les records d’ancienneté chez son éditeur, puisqu’elle date quand même de 1988. Elle a subi de nombreux changements au fil des ans, pour finalement prendre le nom de Microsoft 365, qui mettrait plus en avant son nouveau modèle d’abonnement.

Face à une concurrence très active et surtout gratuite (Google, Apple, Open Office…), l’éditeur se doit de justifier son prix non négligeable. Je trouve leur offre assez convaincante sur plusieurs plans. Ses modules classiques (Word, Excel, Powerpoint, Outlook, OneNote) sont des piliers éprouvés, avec une marque de fabrique inévitable : puissants, bien que lourds. Pour ma part, j’y trouve mon compte, mais les goûts et les couleurs…

Les plus produits se défendent également. Je pense aux versions Web, smartphones et tablettes. A ma grande surprise, l’essentiel des fonctions de la version Windows s’y retrouve bien, et je me surprends de plus en plus souvent à travailler sur ma tablette. D’autant que Microsoft fournit aussi dans le cadre de l’abonnement un espace de stockage dans le cloud de 1 To, ce qui permet de continuer aisément à travailler sur les mêmes fichiers en déplacement ou vautré dans notre canapé.

Microsoft 365 permet au passage à son éditeur de faire d’une pierre deux coups : en mettre un peu plus dans la marmite, et rentabiliser son investissement dantesque dans ChatGPT. Comme le service Copilot pro qui l’intègre à Office moyennant 22€ HT par mois ne semble pas déclencher un enthousiasme délirant, nous allons en manger quand même, mais différemment. Place à Microsoft 365 Copilot, en gros la même chose, mais avec des crédits Copilot renouvelables chaque mois (a priori 60, ce qui semble largement suffisant pour la plupart).

Cette ultime nouveauté s’assortit d’une augmentation sur les abonnements. Le tarif syndical sur le site officiel de la version personnel passe de 69 à 99€, et la famille (5 comptes chacun installable sur 6 appareils) passe de 99 à 129€.  Ailleurs en ligne, comptez pour l’instant sur respectivement 90 et 100€.

Je trouve l’intégration de Copilot sincèrement bluffante (ex. : réponds positivement à cet email, crée une présentation de 10 diapos sur tel sujet… Mais si vous ne partagez pas mon enthousiasme, ou que vous estimez que le montant actuel de l’abonnement atteint déjà votre limite de budget, méfiez-vous du renouvellement automatique, qui se fera dans sa version Copilot, et au tarif « plein pot ». Vous pourrez néanmoins opter pour la formule classique à l’ancien prix. Théoriquement, car il y aurait apparemment quelques soucis pratiques au lancement. Gardez l’œil ouvert.

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