La plupart de nos activités en webmarketing ne vont pas sans au moins une petite part de corvées, et la possession d’un site Web n’y coupe pas. Tout particulièrement en ce qui concerne la vitesse. D’abord, un niveau de performances insuffisant agira comme repoussoir auprès de vos visiteurs. À partir de quelques secondes de chargement d’une page, ceux-ci tenteront le plus souvent de recharger la page. Et comme le résultat produit sera le même, ils se sauveront. De plus, Google corrèle de plus en plus le niveau du référencement d’un site à sa rapidité. Moralité, un site tortue n’a aucune chance d’apparaître en tête des résultats.
Alors, comment faire pour obtenir un résultat maximal ? Commençons par le plus simple, quoiqu’un poil laborieux. Il s’agit de l’optimisation systématique des images figurant sur votre site. Y compris un petit logo dans un coin, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières. Car si une image est trop volumineuse par rapport à la surface réellement couverte à l’écran, elle se chargera plus lentement.
Commencez par identifier pour chacune la résolution nécessaire, en partant du principe qu’une page fait approximativement 1200 pixels de large. Puis créez la version requise avec un outil de création graphique tel que l’excellent Vista create. Puis compressez le résultat avec le non moins excellent Shortpixel en mode « Glossy », et enfin remplacez la version moins optimisée figurant dans la médiathèque avec celle que vous venez de créer. Vous verrez, l’impact est potentiellement énorme. Naturellement, il vous faudra prendre le pli pour vos futurs articles et pages.
Étape suivante, installez donc une extension de cache. Celle-ci stockera le rendu de vos pages, et évitera à votre site de les recalculer pour les visiteurs suivants. Idéalement, optez pour WP-Rocket. Il vous en coûter 49$ par an, mais il le vaut bien. À défaut, penchez-vous sur W3 Total cache, dont il existe une version gratuite, certes, mais bien plus limitée. Là encore, vous constaterez le plus souvent un gain conséquent en rapidité.
Et pour en terminer maintenant avec les piliers de l’optimisation, il existe une action ultra simple et gratuite : faire le ménage. Pour chaque extension installée, demandez-vous si vous en avez réellement besoin, et si vous n’en employez pas déjà une qui assure les mêmes fonctions. Le cas échéant, supprimer le superflu. Comme lors d’un déménagement, ce sera parfois un déchirement, mais vous me remercierez plus tard.
Enfin, il existe un point sur lequel WordPress mériterait une bonne couche d’optimisation. Figurez-vous que ce coquin charge par défaut l’intégralité des extensions installée sur toutes les pages d’un site, y compris celles qui ne les exploitent pas. Forcément, ça se paye cash en termes de performances. Mais une petite extension appelée Aset CleanUp permet de désactiver les ressources inutiles page par page. Elle ne force pas son talent en matière d’ergonomie, mais elle joue bien son rôle. Elle requiert cependant sensiblement plus que le niveau débutant. Personnellement, je lui préfère PerfMatters, payant (25$/an), mais bien plus convivial.
Enfin, j’ai gardé pour la fin le « coup qui tue » : changer d’hébergeur. Quittez donc votre hébergement mutualisé pour un hébergement managé, comme Kinsta. Attention, ça pique un peu au niveau du porte-monnaie (huit à dix fois plus cher environ, voire plus si affinités). De plus, une migration d’hébergement n’est pas toujours une partie de plaisir. Comparez ça à un changement de banque : tentant, mais en aurez-vous vraiment le courage ? Par contre, la différence de rapidité se voit comme le nez au milieu du visage. Courage.
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