La sécurité de vos outils et données informatiques tient-elle vraiment la route ?

Je parle ici de vos outils et données au sens large : poste(s) de travail, données professionnelles et personnelles, réseaux sociaux, site Web… Si déjà la question vous met mal à l’aise, ou pire, que vous pratiquez la méthode Coué sur le sujet, alors vous allez au-devant de très grosses déconvenues.

Je ne vais pas aborder ici la question des outils de sécurité type antivirus, antimalware, pare-feu… Car j’espère qu’il s’agit pour vous d’un acquis. Ils sont bien entendu incontournables, quelle que soit votre situation. Non, être un modeste indépendant ou une petite PME ne vous épargnera pas de vous occuper sérieusement de cela. Ne vous réfugiez pas non plus dans le déni en vous répétant par exemple que Windows Defender suffit ou qu’il n’y a pas de virus sur Macintosh. C’est tout simplement faux.

Toutes ces actions s’avèrent certes indispensables, mais elles ne suffisent pourtant pas. Pourquoi ? Parce que les protections sont faites pour être contournées. Il n’en existe aucune d’infaillible sur la durée. L’histoire humaine est une succession ininterrompue de nouvelles protections et de parades imaginatives des voleurs et autres vandales.

Autrement dit, en faisant bien les choses, vous arrêterez le plus gros de la menace et obtiendrez ainsi une légitime tranquillité. Cependant, une protection à 100% n’existe pas, et n’existera jamais. Il restera donc toujours un risque que le pire arrive quand même. Mais l’avez-vous préparé ?

Non, je ne parle pas de vos obsèques, mais votre patrimoine numérique. Et notamment les licences et applications à réinstaller en cas de perte, panne, erreur de manipulation ou vol de votre ordinateur, les paramètres de vos comptes en tout genre, vos fichiers personnels ou de travail (photos, documents administratifs…)…


Demain, votre disque dur tombe en panne. Votre ordinateur est volé. Vous subissez un dégât des eaux. Vous êtes piraté. Concrètement, que se passe-t-il ? Avez-vous un plan B ? Et comme les ennuis arrivent rarement seuls, avez-vous un plan C ?

Se défendre contre les problèmes, c’est bien. Mais il faut aussi anticiper les catastrophes. Parce que quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Voici quatre exemples simples et malheureusement représentatifs. Une entreprise intervient sur son serveur de stockage à la suite d’une panne de ventilateur. Le technicien démonte les disques, remplace le petit ventilateur à 10€, et s’aperçoit au remontage que les disques ne sont pas numérotés. Statistiquement, ça ne manque pas, il les remonte dans le mauvais ordre, ce qui aboutit à la perte totale du contenu. Pas de souci, il y a une sauvegarde sur bande. Mais en tentant une restauration, surprise, les bandes sont illisibles. Toutes. Résultat : une semaine de perte d’activité complète pour l’entreprise.

Autre exemple, un entrepreneur subit un dégât des eaux. Mais la sauvegarde se trouvait dans la même pièce, et elle avait aussi bu la tasse. Résultat : perte de toute la gestion commerciale, avec toutes ses conséquences.

Troisième exemple, une entrepreneuse commence fin septembre à préparer le planning d’activité de ses employés pour novembre. Elle part pour cela du fichier d’octobre fraîchement terminé. Après la saisie de quelques données, elle enregistre le fichier sans l’avoir renommé… écrasant ainsi le fichier d’octobre, pour lequel elle ne possède aucune copie. Bilan : deux jours de travail perdus, et plusieurs fois plus pour reconstituer le planning effacé.

Dernier exemple : un entrepreneur se fait voler son portable par des douaniers au départ de l’Amérique du Sud, et ne s’en aperçoit qu’à son retour en France. Devinez quoi ? Il ne disposait d’aucune sauvegarde. Résultat : des semaines de perdues à réécrire tous ses documents et fichiers de travail.

Bon, j’arrête le festival des horreurs, vous avez compris le principe. Ce que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre, dupliquez-le autant de fois que nécessaire. Et n’oubliez pas que votre sauvegarde de juin 2002 ne se mettra pas à jour toute seule. Dans l’idéal, conservez le plus longtemps possible vos anciennes sauvegardes. Un jour, elles constitueront peut-être votre seule chance de salut. Et croyez-moi, j’ai payé pour voir.

Alors je vous entends ronchonner : « il exagère, on ne peut pas tout anticiper, quand même !». Exact. Mais nous pouvons facilement identifier les principaux risques et nous en prémunir. À chacun de fixer ses limites en fonction du niveau de risque que nous jugeons acceptable.

À vous de jouer maintenant. Vous me remercierez plus tard.


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