A quoi sert une landing page ?

Vous avez probablement déjà entendu l’expression landing page, « page d’atterrissage » en bon français. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Son rôle consiste à amener les visiteurs à réaliser une action bien précise. Par exemple, acheter un produit, s’inscrire à une newsletter, à un webinaire…

Et pour multiplier les chances d’atteindre cet objectif unique, il s’agit de ne rien viser d’autre. En effet, multiplier les informations sur d’autres sujets ne produirait que des sources de distractions (autres promotions, actualités…) pour les visiteurs. Si bien que ces pages ne donnent idéalement même pas accès au menu du site qui les accueille. D’ailleurs, tous les liens contenus dans la page ne devraient mener qu’à l’appel à l’action figurant en conclusion de cette même page : passer commande, s’inscrire, demander une démonstration, être appelé par un commercial, prendre rendez-vous, recevoir un devis, estimer le prix d’une prestation ou d’un produit à l’aide d’un simulateur en ligne…

En résumé, leur rôle consiste à convertir un trafic en clients. Et ce trafic ne vient malheureusement pas du ciel. Vous devez le générer par le biais des supports de communication les plus adaptés à votre cas : newsletter, réseaux sociaux, flyers avec QR code, campagne de publicité… Vous n’avez que l’embarras du choix.

Leur mise en page s’avère aussi primordiale. Le titre de la landing page doit impérativement attirer l’attention par un titre à la fois simple, clair, court et percutant. L’intérêt du futur client doit y apparaître de, manière flagrante en termes de bénéfices. Plutôt que de s’étendre sur les caractéristiques, vous devriez expliquer comment son acquisition va changer les choses pour son acquéreur.


Le reste doit viser la clarté et la visibilité, avec une conception lisible et aérée. Elle s’appuiera par exemple sur l’usage de paragraphes courts, de sauts de lignes (l’espace n’est pas votre ennemi), d’icônes pour attirer l’attention sur vos principaux arguments ou caractéristiques, de photos, de listes à puces, d’intertitres pour attirer éviter l’effet pavé de textes indigestes…

Il n’existe pas forcément de limites en termes de taille. Certaines entreprises emploient par exemple des landing pages kilométriques. Ça n’est pas nécessairement contre-indiqué, mais je pense qu’il vaut mieux réserver cette approche aux offres les plus complexes et coûteuses.

Je vous conseille aussi d’y intégrer une foire aux questions, laquelle contiendra les objections les plus prévisibles, ainsi que votre position sur ces sujets en regard. N’étant pas présent par définition lors de la lecture, il s’agit de votre seule façon d’y répondre et de maintenir l’intérêt en cas de blocage.

Enfin, une landing page doit absolument se terminer par un appel à l’action. C’est même son objectif unique. Il faut donc lui donner par le biais de la mise en page une visibilité flagrante, et éventuellement multiplier dans la page les liens internes et boutons y menant. Vous augmentez ainsi les chances d’obtenir le résultat visé.

Dernier point, leur durée de vie se réduit éventuellement à la durée de l’opération concernée. Après une promotion, par exemple, le visiteur qui cliquerait sur le lien arrivera après la date fixée sur une page « de repli » sur le site, en rapport avec le sujet. Ainsi, à défaut de promotion le cas échéant, la consultation de la page produit permettra éventuellement de le décider à elle seule.

Par nature, peu importe l’outil employé pour la créer. Votre bon vieux WordPress animant votre site ou n’importe quel autre CMS (outil de création de contenu) tels que Drupal, Magento, Prestashop, Wix et consorts, ou tout autre outil ou service. Il existe ainsi des services en ligne spécialisés, tels que Instapage, Unbounce, Leadpages, Landingi, et tant d’autres. Avec eux, pas besoin d’hébergement, mais leur prix peu facilement tutoyer des sommets. Attention donc à l’addition pour les plus gourmands.

Quelle que soit l’outil que vous emploierez pour créer vos landing pages, n’hésitez pas à chercher l’inspiration dans leur bibliothèque de modèles, ou dans votre propre expérience sur d’autres sites, leur secteur n’ayant pas forcément d’importance. Recherchez aussi la présence éventuelle d’une fonction d’A/B testing, grâce à laquelle vous identifierez facilement les variantes possibles de votre page les plus efficaces.

Et n’hésitez pas à partager avec moi sur les réseaux sociaux vos questions en passant à l’action, j’y répondrai systématiquement.


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