L’intelligence artificielle est-elle mûre pour le webmarketing ?

Sous l’effet combiné d’un cinéma très en avance sur notre réalité technologique, ainsi que d’un marketing souvent un peu trop optimiste, beaucoup de nos concitoyens ont tendance à croire que l’intelligence artificielle (IA) a déjà envahi notre quotidien.

La réalité se trouve malheureusement sensiblement éloignée de cet objectif idyllique. En tout dépend de quoi on parle. Dans le secteur des chatbots, ces logiciels qui prétendent renseigner les visiteurs de votre site Web, cela confine à l’escroquerie. Ils sont tout juste bons à reconnaître quelques mots clés ici et là, mais ils ne font pas illusion plus de quelques dizaines de secondes.

Pire, vos visiteurs auront alors souvent l’impression d’avoir été trompés, et vous en voudront de les avoir fait tomber dans un piège aussi grossier. Finalement, si vous devez absolument automatiser certains aspects de la relation client, pourquoi chercher à camoufler en IA ce qui ne relève que d’un simple menu ?

Ça ne vaut pas mieux que le faux jeu d’échecs qui avait fait sensation au XVIIIe siècle. On voudrait y croire, je vous l’accorde, mais il va falloir encore patienter un peu. Heureusement, je pense réellement que nous assez proches du but. Je verrais bien arriver la vraie intelligence artificielle d’ici deux ou trois ans. Les bases opérationnelles existent déjà, et font leurs preuves en ce moment même dans les outils de création de contenu.


Une fois de plus, Elon Musk a eu le nez creux en investissant dans Open AI. L’entreprise est à l’origine de GPT-3, un moteur d’IA enfin capable de développer des raisonnements ayant du sens. Cet outil fait d’ailleurs un tabac, et sert déjà de moteur à un nombre incroyable de services en ligne.

Tous se consacrent à la rédaction automatisée de contenu, avec une palette plus ou moins variable selon les outils : recherche de mots-clés, rédaction d’un résumé, de la fin d’une phrase, des titres d’un article, de ses grandes lignes voire de sa rédaction complète, création d’un nom de marque… On sent bien que les éditeurs se chauffent, et les plus imaginatifs laissent augurer de belles trouvailles à venir.

Mais au fait, n’y en aurait-il pas que pour l’anglais comme souvent ? Pas complètement. La grande majorité des outils s’appuie sur des services de traduction automatisée (mais qui ne sont pas exempts de défauts). Néanmoins, le résultat final se tient. Cependant, quelle que soit la langue visée, il ne faut pas rechigner devant une petite relecture et un peu d’optimisation manuelle. Au-delà, certains fourbissent déjà leurs armes pour générer des contenus nativement dans la langue visée, et éviter la phase de traduction. Je pense que nous devrions les voir arriver avant la fin de l’année.

Alors où trouver concrètement ces fameux services ? Par exemple chez Neural text, Content Villain, Content bot, Nichesss, ou encore Conversion AI. Ce dernier semble tenir la corde en ce moment, et offre de solides arguments. En revanche, ses auteurs ne se mouchent pas avec les doigts. Mais il faut lui reconnaître à la fois un haut niveau de qualité et d’ergonomie, ainsi qu’un rythme soutenu d’innovation. Quoi qu’il en soit, tentez donc les versions d’essai de chacun et choisissez en fonction de vos critères.


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