Malgré quelques préjugés dus aux abus de certains, l’emailing reste un des outils de communication les plus pertinents et les moins chers. Par ailleurs, sa réglementation par le RGPD en garantit théoriquement un usage éthique et respectueux des destinataires. Mais dans la pratique, les choses prennent un tournant un peu différent.
Comme moi, vous vous trouvez noyé par un torrent de messages non sollicités et le plus souvent mal ciblés. Malheureusement, il ne faut pas compter sur les antispams, manifestement dépassés par les événements. Ceux intégrés aux clients email comme Outlook sont tout particulièrement risibles. Quant à Gmail qui prétend faire le ménage tout en réservant une belle place aux pubs de la régie Google, comment dire ? Non, je ne vais pas le dire.
Il faut reconnaître que les spammeurs ne ménagent pas leurs efforts pour nous coller sous les yeux leurs salades. Il y a par exemple les grands pervers dont le bouton désabonnement va effectivement techniquement vous désabonner, tout en vous ajoutant à une nouvelle liste ! Ou ceux qui vont juste en conclure que votre adresse est bien valide, et donc la revendre plus cher aux quatre coins de la planète. Conclusion, ne vous désabonnez que s’il s’agit d’une société ayant pignon sur rue. Dans le cas contraire, n’oubliez pas que vous n’avez pas précisément à faire à des gentlemen.
Parallèlement, les spammeurs rendent la tâche bien plus complexe aux antispams. Ils ont ainsi commencé par générer automatiquement des adresses email telles que 4s565jhgh39@blabla.com. Du coup, la bloquer ne sert à rien puisqu’ils peuvent en générer une infinité. Mais me direz-vous, il suffit de bloquer le domaine !
Innocents que vous êtes. Dernièrement, j’ai subi un déluge d’un nouveau genre. Le spammeur en question avait choisi de créer aléatoirement un nombre de domaines ahurissant, en accolant deux mots aléatoirement piochés dans un dictionnaire : banlack.pro, agilefold.pro, dancemotif.pro… Évidemment, la technique a un coût, car ils en ont acheté probablement quelques centaines. Mais en contrepartie, que voulez-vous bloquer ? Chaque spam que vous recevez vient d’un domaine unique !
Finalement, il ne reste plus qu’une seule solution efficace, celle de la liste blanche. Ce genre de protection prend tout bonnement le problème par l’autre bout. Tous les emails dont l’adresse d’expédition ne se trouve pas dans votre liste sont bloqués jusqu’à nouvel ordre. C’est imparable.
Cette méthode présente toutefois un petit inconvénient. Tout mail non sollicité se trouvera placé en quarantaine. Or certains d’entre eux arrivent à la suite de vos actions, comme par exemple vous abonner à une newsletter, ou demander à quelqu’un de vous envoyer un email. Il faut donc avoir à chaque nouvel expéditeur légitime le réflexe d’aller le valider dans la console d’administration de l’outil antispam. Et même d’y faire aléatoirement une petite visite de temps en temps au cas où, pour y faire un petit ménage.
Mais globalement, le jeu en vaut la chandelle. Curieusement, les intervenants ne se bousculent pas. Il y a bien sûr l’historique Mail in Black, mais celui-ci ne se mouche pas avec les doigts. Comptez quand même 500€ par an ! Pour les petits budgets, jetez un œil sur Spam en moins. Il ne vous en coûtera que 25€/an par adresse protégée, voire moins à partir de trois adresses.
A vous de jouer. Défendez-vous enfin efficacement.
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