Et si l’intelligence artificielle nous éliminait du monde du travail ?

Posée ainsi, la question peut sembler un peu caricaturale. Je dois avouer que ma position a évolué ces derniers temps. Il y a quelques semaines, je vous aurais répondu qu’il ne fallait pas exagérer, et qu’elle n’était pas notre ennemie. Qu’elle n’allait pas forcément nous prendre notre travail. Mais plus je creuse le sujet et plus j’en discute, plus je me dis que la partie s’avère délicate pour les humains.

En fait, tout dépend de la période considérée. À court terme, nous allons tous nous retrouver face à une concurrence humaine « augmentée ». Les derniers à s’y mettre seront aussi désavantagés qu’une personne se rendant à un duel au couteau, alors que l’adversaire dispose d’un pistolet. Faire l’impasse sur l’IA aujourd’hui, quelle qu’en soit la raison (morale, inquiétude, déni…), n’a pas de sens. Son usage va de toute façon se généraliser intégralement, je dirais à la louche dans les deux ans à venir, au rythme exponentiel où vont les choses.

Et la refuser n’aboutira qu’à vous pénaliser sans aucun résultat positif. On ne remet pas le dentifrice une fois sorti du tube. Nous vivons avec l’intelligence artificielle la même chose qu’avec la bombe atomique. Il fallait y penser avant, c’est maintenant trop tard. D’autant que les perspectives financières semblent proprement astronomiques. D’ailleurs, l’IA va inévitablement devenir une commodité. On la retrouve déjà dans un nombre incalculable d’applications et de services en ligne.


À moyen terme, elle va finir par faire à peu près tout mieux que nous, et les professions « intellectuelles » obsolètes vont se compter en pagaille : comptables, notaires, enseignants, conseillers en tout genre, commerciaux… Cette révolution pourrait bien prendre une couleur de carnage. Surtout pour les professionnels plus prêts du début de leur carrière que de la fin.

Contacté il y a quelques jours par une lycéenne demandeuse de stage dans le domaine du design pour la conception de sites Web, j’ai frémi pour son futur. Je lui ai conseillé de penser très fort une autre carrière, à moins d’avoir l’intime conviction de pouvoir atteindre un niveau exceptionnel. C’était probablement un peu rude pour quelqu’un ne s’y attendant pas, mais il vaut mieux en avoir à la révélation en amont qu’après la remise de diplôme.

Si vous disposez de quelques années à peine avant l’âge probable de votre retraite, pas de souci… pour peu que cette dernière existe encore le moment venu. Pour les autres, certains se demandent vers quelle activité manuelle, nécessitant par définition une action physique, vers laquelle ils pourraient se tourner. Mais là, je dois vous asséner une seconde mauvaise nouvelle.

Les métiers manuels vont aussi nous passer sous le nez. Car les robots progressent également à pas de géant. Mais l’affaire est pliée d’avance, y compris quand les aspects relationnels s’avèrent primordiaux. On voit déjà des robots de compagnie pour maison de retraite. Dans quelques années (décennies ?), ils seront plombiers, manutentionnaires, infirmiers, livreurs et que sais-je encore. Avec le cerveau de l’IA sur les épaules, ils n’auront pas de limite.

Mais s’il n’y a plus de place pour les humains sur le marché du travail, que deviendront-ils ? Les politiques et les philosophes vont enfin justifier leurs émoluments. Ou pas. Le vent va souffler fort, mes amis. Comment voyez-vous personnellement les choses ?


Et si l'intelligence artificielle
devenait votre assistant personnel ?

Qu'elle vous débarassait des tâches ingrates et pénibles ?

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