Malgré une certaine morosité du marché informatique, le Macintosh continue à attirer à lui une nouvelle clientèle. Même les utilisateurs de PC endurcis comme moi se demandent s’il ne serait pas temps de se pencher sérieusement sur cette alternative.
Avant toute chose, je vous conseille fortement de vous assurer que vous mesurez bien toutes les implications de ce virage, j’entends par là que vous ne souffrez d’aucun préjugé, tant négatif qu’exagérément positif. Vous en trouverez une petite liste dans « Légendes urbaines du Macintosh », qui pourrait vous éviter bien des déconvenues. Sur l’étendue de leurs logithèques respectives, par exemple.
Ceci étant dit, il existe essentiellement deux manières de concilier le meilleur des deux mondes. La difficulté de la première la réserve aux plus patients, par ailleurs détenteurs d’un solide bagage technique. On appelle cette approche des Hackintosh, en gros des PC faisant tourner Mac OS. Ceux-ci ont eu leur heure de gloire à l’époque où les Mac officiels, basés sur la plateforme Intel, ne répondaient plus du tout aux besoins musclés, même pour les acheteurs disposant d’un budget monstrueux.
Or, rien ne séparait Mac officiels et PC, hormis un petit composant assurant à MacOs qu’on cherchait bien à l’installer sur un Mac Officiel et pas un « vulgaire » PC. Une bidouille délicate permettait de faire sauter cette protection, et donc de concevoir des configurations d’une puissance (et d’un prix) inédits, car elles n’auraient pas permis à Apple d’assurer ses 30% de marge habituels.
Si la démarche reste envisageable, préparez-vous à y consacrer beaucoup de temps. Car les composants PC, à commencer par la carte mère, ont toujours donné du fil à retordre aux malheureux pilotes jamais prévus, et encore moins optimisés, pour cet usage.
La seconde approche, nettement plus simple, bénéficie-t-elle de toute la bienveillance d’Apple, d’autant que cette dernière a dû renoncer au multiboot en abandonnant les processeurs Intel. Mais l’incroyable regain de puissance apporté par la plateforme Apple Silicon (les processeurs M) a rebattu les cartes. La virtualisation trouve les ressources pour émuler un processeur Intel et faire tourner Windows en parallèle.
Je vous recommande essentiellement deux outils, et d’abord l’excellent Parallel Desktop (ayant). Il permet avec une grande élégance la cohabitation des applications Mac et PC. Si vous devez garder un pied dans les deux mondes, ne cherchez pas plus loin. Si par contre le prix de son abonnement (75€/an) vous chagrine, alors VMware Workstation est fait pour vous. Il est gratuit, mais un peu casse-pied à dénicher (vous devez d’abord créer un compte sur le site de Broadcom), et il se montre moins convivial à installer ainsi qu’à employer.
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