Difficile de faire un pas sans tomber sur lui depuis que la télé l’a découvert. Vous l’avez reconnu, je parle bien sûr de ChatGPT, le fameux outil de création de contenu à base d’intelligence artificielle. J’avais déjà fait un point sur ses atouts et ses défauts dans « Que cache vraiment ChatGPT », puis je l’avais mis au travail très concrètement dans « Mettons l’intelligence artificielle » à l’épreuve.
Si ses atouts semblent évidents dès la première utilisation, il souffre néanmoins de quelques limitations, dont certaines peuvent trouver une solution simple. Commençons par la première : le succès. Aux heures de pointe (aux USA particulièrement), il n’est pas rare de tomber sur un message nous invitant poliment à patienter. Longtemps.
Que faire alors ? Première possibilité : passez au payant. Son éditeur propose depuis peu, y compris en France, d’une offre très raisonnable, rapide et disponible en permanence. Il ne vous en coûtera que 20€ par mois, ce qui me semble très raisonnable vu la masse de moyens techniques et de savoir-faire mis en œuvre.
Si vous préférez en revanche voyager en classe économique sans pour autant devoir attendre, il existe une solution voisine. L’astuce consiste à employer directement l’outil OpenAI sur lequel s’appuie ChatGPT. Vous perdrez alors l’aspect conversationnel, et donc la possibilité de demander au service de préciser ou reformuler ses réponses. Mais vous conserverez le fond, les fameuses réponses.
Autre point crucial, mais fortement sous-estimé : la qualité des requêtes. Si vous vous contentez de questions lapidaires, les réponses présenteront souvent un niveau de qualité plutôt décevant. Mais si au contraire vous lui donnez beaucoup de grain à moudre, que vous affinez au mieux votre question en fournissant un contexte et des détails précis, il en ira tout autrement.
Un addon pour Chrome (il fonctionne donc normalement aussi sans problème avec les navigateurs compatibles tels qu’Edge) appelé AIPRM va vous aider à identifier les requêtes les plus pertinentes dans les principaux domaines d’activité recensés et en fonction de mots clés précisant votre besoin. L’outil surcharge un peu l’interface de ChatGPT, mais se montre souvent très pertinent, pour peu que l’anglais ne vous rebute pas trop.
Enfin, les connaissances emmagasinées par ChatGPT s’arrêtent en 2021, ce qui risque de s’avérer problématique dans certains cas. Mais là également, un addon pour votre navigateur se charge d’y remédier. WebChatGPT va se rajouter automatiquement en bas de l’interface de ChatGPT. Cochez « Web access » pour associer le Web à vos demandes, et appréciez le résultat.
Parallèlement, un nombre incroyable d’outils en ligne vous proposent eux aussi de s’interfacer avec ChatGPT. Cela suppose bien sûr d’avoir au préalable créé un compte gratuit ou payant, puis d’avoir recueilli votre clé API (un simple code identifiant votre compte CharGPT).
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