Quel format graphique pour WordPress, ou d’ailleurs pour n’importe quel outil de création de sites Web ? Voilà un sujet d’importance capitale, car ce choix a un impact tout simplement énorme sur les performances d’un site Web. Par ailleurs ces questions évoluent au fil du temps, de nouveaux formats faisant leur apparition. Or leur pertinence et leurs conditions d’utilisation ne sautent pas nécessairement au visage. Je les ai regroupés arbitrairement en trois catégories : les classiques, les récents et les spécifiques.
Ceux que je qualifie de classiques ont au passage toujours leur place dans de nombreux cas. Ces formats, en l’occurrence JPEG et PNG, sont des formats compressés avec généralement un certain niveau de perte. Plus ou moins visible, celui-ci dépend de votre choix, et de l’usage prévu pour le visuel concerné (taille plus ou moins grande, importance de la conformité au fichier initial…). Le mieux consiste à essayer et voir le résultat. Le PNG va se distinguer par une taille de fichier plus importante. Mais il est le seul à prendre en charge la transparence dans une image, par exemple un logo. Une fonction indispensable pour superposer certains éléments.
Les formats « récents » ne sont pas arrivés dans un mouchoir de poche. AVIF remonte à la toute fin 2023, tandis que WebP date mine de rien de 2010. Leurs principes respectifs restent cependant très voisins, mais ils s’appuient sur des algorithmes plus récents et efficaces. À l’arrivée WedbP va permettre d’obtenir des fichiers de même qualité, mais nettement plus petits (environ 30% par rapport à JPEG). Et AVIF va encore plus loin (50% par rapport à JPEG).
Alors pourquoi ne pas passer à ce dernier immédiatement ? Eh bien il existe trois bonnes raisons potentiellement contraires à considérer. D’abord, WordPress ne supporte le premier qu’à partir de sa version 5.8, et le second de la 6.5 de mars 2024. Mais il y a plus délicat : non seulement vous devez produire vos illustrations à ces formats (ou les convertir), mais pire, il faut que les navigateurs de vos visiteurs les prennent en charge ! Or beaucoup d’éditeurs traînent pour se mettre à la page. Et une proportion monstrueuse d’utilisateurs ne mettent jamais à jour leur navigateur. Moralité, WebP me semble un compromis acceptable et plus raisonnable.
Terminons avec les formats d’images spécifiques. Le SVG tranche radicalement avec tous les autres, car il s’agit de vectoriel. Non plus de la compression de pixels, mais d’une mise en équation. Grâce à cela, libre à vous de zoomer autant que vous le souhaitez, vous ne risquez pas d’obtenir une quelconque pixélisation ni des effets d’escaliers. En prime, les fichiers SVG se montrent ultracompacts. En contrepartie, et pour des raisons de sécurité, ils nécessitent la présence d’une extension afin de les prendre en charge. L’excellent Happy Files par exemple.
Second format un peu exotique, le GIF a parfaitement sa place sur votre site. Vous connaissez forcément ce format permettant de loger de la vidéo un peu n’importe où et sans grande contrainte. Néanmoins, pensez (comme pour les images) à optimiser vos GIF autant que possible. Car ils atteignent très facilement plusieurs mégaoctets, avec l’effet désastreux que vous devriez craindre sur vos performances.
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