Pour commencer, de quoi s’agit-il ? Tout simplement de l’aptitude pour votre site à changer le design de ses pages en fonction des terminaux utilisés par vos visiteurs. Au début des années 2000, les formats et résolutions ont commencé à se multiplier. Jusqu’alors, les sites étaient conçus pour un très petit nombre de formats prédéfinis (ordinateur de bureau standard et haute résolution, par exemple). Mais la course aux pixels des constructeurs d’écrans et surtout le boum des smartphones et tablettes ont rendu cette stratégie économiquement ingérable : il y avait trop de profils différents à prendre en compte.
Le concept de responsive design, alias sites adaptatifs en bon français, est apparu vers 2010 pour résoudre cette équation impossible. Son astuce consiste généralement à s’appuyer sur trois profils types (ordinateur, smartphone, tablette), à choisir celui le plus proche du terminal utilisé par le visiteur, et à l’adapter automatiquement le plus harmonieusement possible.
Naturellement, ces automatismes ont leurs limites. Notamment quand le profil retenu s’éloigne trop du terminal utilisé. Imaginons un smartphone avec une résolution un peu faiblarde, qui cherche à visualiser un tableur de 10 colonnes. Je vous le donne en mille, le résultat ne sera pas des plus brillants. Néanmoins, le responsive design s’en sort le plus souvent très bien. De plus, les principaux systèmes de développement de sites modernes permettent d’offrir cette fonction sans surcoût (ni autres inconvénients tels que le contenu dupliqué).
Et ça tombe bien, car elle devient dans la pratique pour ainsi dire obligatoire. Google pénalise en effet le référencement des sites non adaptés aux équipements mobiles. Une démarche un peu brutale, certes, mais qui tient tout simplement compte du fait qu’environ la moitié du trafic Web passe par ces appareils.
Alors, concrètement, que faire ? Si vous projetez de commander un (nouveau) site, il n’y a pas à hésiter : vous devez exiger la prise en charge du responsive design. En revanche, si vous disposez déjà d’un site non responsive, alors tout dépend de l’outil de conception employé à l’origine. Dans le cas d’un développement HTML « à la mimine », vous pouvez probablement oublier tout espoir d’évolution à bon compte. Mais regardez le bon côté des choses : votre site affiche probablement un look années 90 un peu blockhaus, qui mériterait une remise à plat complète. Si en revanche il repose sur WordPress, il y a de l’espoir, car c’est le thème qui prend en charge ou pas le responsive design. Attention cependant, un tel changement suppose une soigneuse vérification préalable, et potentiellement un certain travail d’adaptation selon les cas. Consultez dès maintenant votre prestataire pour faire le point.
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