Les clés pour éviter la boîte de spam

Les cafards seraient capables de résister à une explosion atomique. Mais les spams relèvent probablement d’une espèce voisine, tant ils semblent tout aussi capables de s’immiscer un peu partout et de résister à la plupart des défenses. Si bien que Google a décidé de s’auto-investir d’une nouvelle mission pour laquelle personne ne l’a sollicité : éradiquer le spam.

Alors pourquoi Google s’est-il saisi du sujet, et quelles en sont les conséquences ? En France, Gmail gère quasiment 30% du marché des messageries, ce qui a forcément un coût conséquent pour sa branche Gmail. Il en va donc de son intérêt financier d’éradiquer un maximum d’emails non sollicités.

Jusqu’ici, l’hébergeur disposait déjà d’une belle palette de dispositifs de tris : filtres antispam analysant les expéditeurs, les contenus et les objets, des filtres personnalisables, mais également avec un système de quarantaine, et l’analyse du comportement des destinataires, un système de liste noire et blanche… Mais rien n’y fait.

Voici donc la prochaine étape à laquelle nous sommes dorénavant tous soumis : les enregistrements SPF, DKIM et DMARC. Il s’agit d’informations visant à garantir à vos destinataires que les emails que vous envoyez viennent bien de vous, même s’ils sont expédiés par des services tiers en votre nom. Par un service d’emailing pour votre newsletter, par exemple. Ou tout un tas d’autres outils de webmarketing. Ceux-ci assureront alors une délivrabilité maximale de vos envois en garantissant leur authenticité.


Tant pour SPF que DKIM ou DMARC, vous devrez intervenir sur l’hébergement de votre domaine, comme par exemple multimediatique.fr, et ajouter ces trois enregistrements. La procédure ne va pas forcément de soi, si bien que le plus simple consiste probablement à vous appuyer sur l’aide de l’hébergeur de votre domaine ou sur celle de votre fournisseur de services d’emailing. Leur e-réputation étant engagée au même titre que celle de vos clients, ils vont d’ailleurs probablement tous vous obliger à mettre en œuvre SPF, DKIM et DMARC. Ils se montrent du coup généralement disponibles pour vous assister, faute de quoi ils risqueraient de perdre une bonne part de leurs clients.

Mais pour le plus récent, DMARC, il existe de multiples moyens, et notamment des services payants qui ne se justifient pas à moins d’avoir une entreprise de bonne taille. Pourtant, dans la plupart des cas, pour les petites structures, il existe une démarche des plus simples. Créez un enregistrement de type TXT avec pour nom « dmarc », et pour contenu « v=DMARC1;p=none ». C’est tout. Les majuscules et minuscules ont leur importance. Laissez la propagation agir (de quelques minutes à quelques heures au pire), puis vérifiez dans la console d’administration de votre service d’emailing.

Notez que la contrainte ne concerne pas que l’emailing, mais aussi les emails transactionnels envoyés automatiquement par votre site Web, ainsi que ceux s’appuyant sur votre adresse pro type moi@monentreprise.fr.


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