Il y a dix jours, Mark Zuckerberg, le PDG du fameux réseau social, proclamait avoir passé un nouveau cap : celui du milliard d’utilisateurs connectés en une seule journée. Un septième de l’humanité, ça laisse effectivement songeur. Surtout en considérant que le service fit conçu en quelques heures par Zuckergerg pour se venger d’un dépit amoureux.
Et Facebook ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Associée à un groupe de partenaires dont Samsung et Qualcomm, l’entreprise compte même offrir ses services partout, y compris dans les coins les plus reculés du monde. Et pourquoi pas en utilisant des drones à énergie solaire. A défaut d’un bon repas chaud, elle apporte ainsi déjà dans plusieurs régions défavorisées d’Afrique et d’Asie un accès gratuit pour tous aux services Internet de base (et Facebook semble entrer dans cette catégorie, naturellement).
Mais les bonnes actions ne font pas une stratégie. Après avoir laborieusement mis en place une stratégie de monétisation, Facebook semble se chercher. Quelle cohérence y avait-il par exemple à acquérir le fournisseur de casques de réalité virtuelle Oculus ?
Ce qui est sûr, c’est qu’on n’en a pas fini avec son réseau social. Soupçonné d’être progressivement déserté par les plus jeunes, carrément enterré d’ici deux ans par une étude de l’université de Princeton, Facebook n’a pourtant manifestement pas fini d’envahir notre quotidien personnel et professionnel.