Partager efficacement des vidéos pour un usage professionnel (1)

Le succès des contenus partagés en vidéo n’est toujours pas près de se démentir. Plus confortables et moins exigeantes que d’autres supports pour le spectateur, elles présentent en contrepartie un certain nombre de difficultés pour l’entreprise qui souhaite les employer. Notamment leur création, car les techniques et outils possibles forment une liste infinie.  Je reviendrai sur ce point lors d’un article ultérieur.

Considérons donc que vous disposez déjà d’une vidéo à partager (simple message, tutoriel, présentation de votre entreprise, réponse à une question posée par un client ou un prospect…). Où donc devriez-vous la partager ? Eh bien cela dépend de votre objectif.

Imaginons qu’il s’agisse de visibilité.  En toute logique, vous devriez considérer les réseaux sociaux, ainsi que votre site Web. Dans le cas des premiers, disons par exemple Facebook, il vous faut absolument partager votre fichier vidéo en MP4 sur votre compte, plutôt qu’un simple lien vers un hébergement la contenant. Comme Youtube ou Vimeo par exemple.

Car le résultat n’aura rien à voir du point de vue de Facebook. Si vos visiteurs doivent quitter votre page pour un autre endroit du Web afin de regarder votre vidéo, Facebook ne pourra en effet plus leur soumettre de publicités, et cette situation les rend nerveux. Auquel cas ils réduiront la visibilité de votre publication, c’est de bonne guerre mais ça ne fait pas vos affaires.


Considérons maintenant le second cas : vous souhaitez partager des vidéos sur votre site Web. Résistez à la tentation de recopier froidement vos vidéos dans la médiathèque de votre site, et donc sur son hébergement. Ce genre de contenu étant pas définition un des plus volumineux, il risque fort de saturer rapidement l’espace alloué par votre hébergeur si vous en avez un usage un peu fréquent. Pire, il aura souvent des effets négatifs sur les performances en lecture, ainsi que sur la rapidité de chargement des pages les contenant.

Moralité, je vous conseille d’opter pour des hébergements spécialisés. Le plus simple, Vimeo, a le bon goût de vous dispenser de tout message publicitaire intrusif. Abordable (à partir de 8€ par mois), il vous dispense de tous les tourments imposés par son concurrent gratuit, que je couvrirai dans un second article. Je vous épargne Wistia, qui ne donne pas franchement dans le caritatif. Par contre, j’en retiens deux autres.

Tout d’abord l’excellent et incroyablement bon marché Bunny Net. Si vous n’avez pas un usage frénétique de la vidéo, vous vous en sortirez probablement pour moins d’un euro par mois. Sans comptez les bénéfices d’un CDN, à savoir par exemple des performances épatantes aussi pour vos visiteurs situés aux quatre coins de la planète. Relativement peu connu, Publitio couvre aussi des capacités potentiellement énormes, mais à petit prix (forfait à partir de 19$/mois pour 50 Go !, et avec une offre d’essai gratuite).

Enfin, s’il s’agit de partager des vidéos en plus petit comité, pourquoi ne pas les placer sur des services de stockage dans le cloud, comme Dropbox, One Drive, pCloud ou encore Google Drive.  Il ne vous reste plus qu’à partager l’URL correspondante avec les destinataires choisis. Si les questions de sécurité ou de suivi ont de l’importance pour vous, jetez donc un œil sur le superbe Inprivy (à partir de 49$ à vie pour 10 Go, ou 129$. Pour 30 Go et avec protection par mot de passe). Faites-vous une idée avec sa version d’essai gratuite pendant 20 jours.


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