Dans une première partie, j’ai couvert les principales solutions pour héberger vos vidéos, quels que soient vos usages et contraintes. J’ai aussi volontairement mis de côté la solution la plus populaire, YouTube, car elle ne va pas sans de solides contraintes dans de nombreux cas.
Mais commençons par ses énormes atouts. Il ne mégote pas sur les conditions d’utilisation. Libre à vous d’en empiler autant que vous le souhaitez, et avec une durée maximale qui satisfera les stakhanovistes de la production vidéo : 12 heures individuellement, tant que le fichier ne dépasse pas la taille de 20 Go. Moyennant quoi YouTube prendre à sa charge tous les coûts, tant de stockage sans limitation de temps, que de bande passante (les ressources consommées lors de ses lectures).
En contrepartie, vous devez créer votre chaîne, la configurer et confirmer votre adresse. Plus gênant, YouTube va vous imposer quelques contraintes qui peuvent un peu piquer, tout spécialement pour un usage professionnel. En effet, vos vidéos vont servir de support publicitaire à YouTube lui-même, qui ne se prive pas de glisser des pubs avant, pendant et après, ainsi que dans les listes de vidéos proposées ou dans les résultats de recherche, mais aussi des suggestions de passer à un compte Premium payant…
Si vous souhaitez partager certaines vidéos avec une audience restreinte, il vous suffit de les télécharger sur votre chaîne en « Non répertorié ». Ainsi, elles n’apparaîtront pas publiquement aux simples visiteurs au sein de la chaîne. Par contre, n’importe qui peut à accéder si vous leur transmettez les URL indiquées par YouTube. La probabilité qu’’un tiers les devine s’avère terriblement faible, mais si les URL circulent sur le mode « je vais te dire un secret, mais garde le pour toi »… A vous d’estimer le risque.
Mais le pire concerne surtout l’usage de YouTube pour héberger les vidéos de votre site Web, et qui a constitué historiquement une des premières raisons du succès fulgurant de ce service. En plus de l’URL de vos vidéos, vous sont aussi fournis de simples scripts, qu’il suffit de copier/coller dans votre site à l’endroit ou vous souhaitez montrer la vidéo. L’opération, simplissime, s’accompagne cependant de deux inconvénients de taille.
D’abord, les petits scripts en question ont été développés avec des moufles, et donnent un sérieux coup de frein au chargement des pages qui les contiennent. Une contre-performance peu acceptable, tout particulièrement s’il s’agit de la page d’accueil. Pire, en fin de lecture, YouTube va proposer à vos visiteurs d’autres vidéos sur une thématique voisine, mais issue d’autres chaînes. Moyennant quoi les visiteurs de votre site Web peuvent parfaitement tomber chez vous sur des vidéos de vos concurrents directs. Ça fait sérieusement désordre.
Heureusement, des services en ligne se chargent volontiers de masquer tout lien avec YouTube, ses publicités ou suggestions de vidéos tierces ? Il’ s’agit d’offres raisonnablement payantes qui gomment donc tous les mauvais côtés de YouTube et de personnaliser tout le design (commandes accessibles, couleurs…) en réécrivant les scripts. Je vous conseille notamment Sumplayer, ainsi que Killer player.
Enfin, autre alternative pour les adeptes de WordPress, je vous recommande l’excellent Presto Player, qui propose par ailleurs des fonctions uniques telles que les recherches dans les sous-titres. Notez toutefois que ces fantaisies n’existent qu’avec la complicité de YouTube lui-même, qui pourrait à tout moment sonner la fin de la récréation. Mais depuis le temps, je ne suis pas trop inquiet.
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