À ma grande surprise, une proportion incroyable d’utilisateurs considérant maîtriser les bases est pourtant très loin du compte. Un peu comme s’ils considéraient comme normal d’attaquer une randonnée musclée en montagne avec des chaussures de ville. Et le navigateur Web, outil tout particulièrement indispensable, reste souvent largement sous-exploité.
Je vois par exemple bien la moitié des gens voulant accéder à un site retaper à chaque fois son URL interminable ! Et pourtant, les raccourcis (les favoris si vous préférez, ou encore les marque-pages) sont là pour ça. Tous les navigateurs les gèrent, et permettent au passage de les regrouper dans des dossiers. Cela les rend d’ailleurs plus accessibles… à condition de pouvoir les retrouver. Regardez donc où vous les mettez, et suivez toujours la même logique. Regroupez tout au même endroit.
L’étape logique suivante consiste à synchroniser les navigateurs de vos différents appareils (ordinateur de bureau, notebook, tablette, smartphone…). Chrome, Firefox et Safari le permettent de base. Mais vous pourriez aller encore plus loin en synchronisant vos raccourcis entre différents navigateurs. Et il n’y a que l’embarras du choix : TabsFolders, Raindrop, tabExtend… Dans l’idéal, je vous recommande de les essayer tous pour vous faire une idée. En effet, ils ont tous leurs spécificités, et j’en emploie d’ailleurs plusieurs simultanément. Tabs folder peut par exemple gérer des bibliothèques monstrueuses de milliers de raccourcis, de les sauvegarder en un clin d’œil, de les partager (équipe, clients…)
Mais il n’y a pas que les liens. Pour vous reconnecter à vos sites préférés, vous devriez conserver cinq informations essentielles pour chacun. En zappant une ou plusieurs de ces étapes cruciales, vous allez au-devant de graves déconvenues :
- Le nom du site : Les liens ne se montrant pas toujours explicites, autant noter clairement de quoi il s’agit. Sinon, vous vous retrouvez avec des listes de liens mystérieux que vous devrez patiemment décrypter avant d’accéder enfin au bon.
- Le lien d’accès : Cela va sans dire
- L’identifiant : Vous le choisissez lors de la création du compte. Il peut reprendre l’adresse email que vous aurez fournie à ce moment, mais pas forcément. À vous de voir.
- L’adresse email : Statistiquement, vous en avez probablement plusieurs, dont une principale. Quoi qu’il en soit, notez-la. Même si cela vous semble une évidence. Ce qui est évident lors de la création d’un compte sur un site Web le sera moins dans une semaine, et plus du tout dans un mois. Et ne mettez pas la première adresse qui vous tombera sous la main. Pensez qu’elle vous servira éventuellement un jour à réinitialiser votre mot de passe perdu.
- Le mot de passe : Résistez à la tentation de toujours réemployer le même partout. Si un pirate réussit à pirater un site où vous avez un compte, il réessaiera votre mot de passe-partout où il peut et rentrera comme dans du beurre. Choisissez-les vraiment indevinables, et stockez-les dans des outils sécurisés. Lisez donc « Sortir de l’enfer des mots de passe ».
Tout ce qui précède peut vous sembler une évidence. Mais si j’en juge par la masse de stress liée à ces questions dont j’ai pu être spectateur, vous ne devriez pas improviser. Vous dire par exemple « c’est bon, je le noterai plus tard ». Employez réellement les outils simples qui s’offrent à vous et que j’ai évoqués.
Dernier point, la majorité des problèmes de liens, identifiants et autres mots de passe vient de notre façon de les noter. Car qui dit manipulation humaine dit risque d’erreur : en écrivant ces informations sur un pense-bête, puis en les lisant, et enfin en les tapant pour y accéder à nouveau. Moralité, ne lisez rien et ne tapez rien. Faites des copier-coller. En regardant bien que vous ne recopiez pas un caractère en plus ou en moins.
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