Elon Musk, le fantasque patron de Tesla, SpaceX et Starlink, vient de se faire un petit plaisir pour le retour des beaux jours. Il s’est en effet offert Twitter, pour la modeste somme de 44 milliards de dollars. Oui oui, milliards. Mais rassurez-vous, inutile d’organiser une collecte Leechi. Ça ne représente en effet qu’environ 15% de ses actifs.
Le réseau social défraie régulièrement la chronique par la rudesse des échanges qu’il accueille. Pour les débats sans fin sur les limites de la liberté d’expression aussi. Donald Trump en a d’ailleurs longtemps été un adepte, avant de s’en voir pousser dehors. Les pro ou anti s’y étripent en permanence sur tous les sujets possibles. Twitter est tout simplement la démonstration éclatante que ces outils, qui devaient à l’origine favoriser les échanges et débats, suscitent plutôt d’impressionnants pugilats.
Après quelques brèves manœuvres, le conseil d’administration a finalement validé l’ultime offre d’Elon Musk. Mais une fois la douloureuse payée, à quoi faudra-t-il s’attendre ? Le petit oiseau bleu va-t-il continuer à gazouiller autant ? On prête pour l’instant à l’heureux acquéreur l’intention de desserrer le plus largement possible l’étau de la censure progressivement mis en place jusqu’ici, selon des critères parfois très élastiques.
Au-delà, il y voit un outil de communication universel qui resterait encore très loin d’avoir exprimé son plein potentiel. Pour commencer, très concrètement, il serait question de rendre possible la modification de tweets déjà publiés. Bof. Elon Musk souhaiterait aussi faire le ménage parmi les semeurs de zizanie qui infestent le support. Là bravo, mais bon courage !
Pour ma part, je crains que cette recherche d’une ambiance un peu plus harmonieuse que celle présente actuellement ne soit contradictoire avec sa nature intrinsèque. En s’appuyant sur le principe de messages concis (le passage de 140 à 280 signes n’a pas bouleversé le concept initial), il pousse mécaniquement ses adeptes à s’affranchir de toute nuance. Pas de place pour concéder quelques points, vertus ou analyses pertinentes à l’adversaire. Il faut nécessairement terrasser ce dernier en quelques lignes. Les nuances attendront.
De plus, je dois dire que je ne suis pas un fervent adepte de Twitter. Au contraire. C’est presque physique. Je ne l’aime pas, voilà tout. Et je crois que beaucoup de monde partage ce sentiment diffus à cause de son histoire un peu chargée, de sa sale ambiance, de ses principes discutables, de son manque de fond… Il faudra donc qu’Elon Musk mette sérieusement le paquet pour me donner envie. Et vous, allez-vous vous y (re)mettre ?
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