Sans l’ombre d’une hésitation, je vous recommande de systématiser cette démarche, quel que soit le support sur lequel vous envisagez de partager des vidéos : votre site Web, les réseaux sociaux en tout genre, voire pourquoi pas votre communication par email comme je l’ai présenté il y a quelque temps.
Mais quelles sont ces fameuses raisons ? D’abord, il existerait en France selon les estimations au moins cinq millions de sourds et malentendants. Rassurez-vous, je ne vous imposerai pas une leçon de morale sur le sujet. Mais mine de rien, ça commence à faire du monde. Alors vu que l’effort à réaliser (je vais y venir) reste plutôt modeste, pourquoi les priver de vos vidéos ?
De plus, n’oublions pas les étrangers qui ne maîtriseraient pas suffisamment le français, et qui trouveront dans les sous-titres une aide précieuse pour ne rien manquer des subtilités communiquées en audio. Dans une moindre mesure, ce concept vaut aussi si vous employez un vocabulaire technique qui réclame un plus grand effort de compréhension, ou si vous souhaitez faire passer des informations complémentaires, voire enfin si vous devez ajouter des précisions à votre vidéo sans souhaiter la réenregistrer.
Seconde excellente raison, de très nombreux spectateurs de vos vidéos les regardent volontairement sans le son. Si si. Ils n’anticipent pas une future surdité, mais ils ont tout simplement la flemme de sortie leurs écouteurs de leur sac juste pour quelques minutes dans les transports en commun, par exemple. Personnellement, ça m’arrive très souvent. Bien sûr, nous savons pertinemment que nous risquons fort de passer à côté d’une information essentielle, mais nous les faisons quand même. Et puis l’affichage des sous-titres a aussi pour bénéfice d’attirer l’attention.
Mais si donc vous fournissez le fichier des sous-titres, certains supports de publication comme Facebook vont les activer automatiquement s’ils voient que le son du téléphone des spectateurs est coupé. Ceux-ci profiteront ainsi beaucoup mieux de vos contenus, et ce sans aucun effort ni action de leur part.
Et pour réaliser vos sous-titres, je vous invite à vous pencher sur « Lire, transcrire et traduire vos contenus simplement ». J’ajouterai juste un petit nouveau digne de votre intérêt dans les outils concernés, et il est français, une fois n’est pas coutume : Noota. D’autant que l’outil produit de bons résultats, que sa formule gratuite n’a rien d’un simple échantillon et qu’il tient vraiment la route.
Enfin, troisième raison de vous mettre aux sous-titres, vous bénéficierez ainsi d’une bien meilleure indexation de vos vidéos sur le moteur de recherche de Google (entre autres), et donc d’une visibilité accrue. Pour faire court, celui-ci ne dispose pour se faire une idée de votre contenu que des métadonnées que vous avez saisies : titre de la vidéo, résumé, catégories… Et encore, pour peu que le support permette de saisir ces dernières, comme avec YouTube par exemple. Forcément, c’est un peu léger. Google Search reste en effet totalement incapable de comprendre le contenu d’une vidéo, et le restera probablement pour encore quelques années. Or les moteurs de recherche vont trouver dans les sous-titres, s’ils existent, un réservoir d’informations considérablement plus riche pour évaluer la qualité de vos vidéos.
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