Votre contenu est-il volé ?

« Qu’est-ce que j’en sais », me répondrez-vous probablement. Peut-être même vous en moquez-vous joyeusement. Vous avez tort, pour deux raisons.

D’abord parce que créer du contenu prend du temps et/ou coûte de l’argent. Songez aux ressources nécessaires pour écrire avec amour tous ces articles pleins de valeur ajoutée. Ou encore de la facture de votre graphiste pour réaliser des illustrations ou des infographies professionnelles ? Laisser d’autres en profiter témoigne certainement d’une grande largeur d’esprit. Mais sur un plan strictement business, vous devriez vraiment vous abstenir.

La seconde raison risque de vous coûter bien plus que de l’argent dans le cas d’un article voire d’une page recopiés. En effet, Google a une sainte horreur du contenu dupliqué. C’est de la triche, et les américains n’aiment pas ça. Tellement pas que la sanction ne donne pas dans le détail : le copieur et le copié subissent indifféremment une solide pénalité en matière de référencement. Voire éventuellement se retrouvent blacklistés.

Oui, ça pique vraiment, et c’est foncièrement injuste, mais c’est comme ça. Résultat : c’est à vous de faire la police en allant dénicher les tricheurs. Comment ? De nombreux outils gratuits vous tendent les bras : un module de l’excellent Semrush, mais aussi SEO Review Tools, Copyscape…

Pour les illustrations, les choses se compliquent un peu. Google images contient une fonction pour cela. Cliquez sur l’icône de l’appareil photo, et sélectionnez sur votre ordinateur le fichier de l’illustration que vous recherchez. Honnêtement, la pertinence du résultat varie beaucoup. Mais ça vaut le coup d’essayer. Autre solution : Tineye. Ce service spécialisé fournit généralement d’excellents résultats. Il propose même un service de veille automatique, mais qui est lui (très) payant.

Et maintenant, à vous de jouer. Si vous partagez du contenu unique et de qualité, allez donc tout de suite jeter un œil dessus et vérifier si un indélicat ne l’a pas adopté sans votre consentement.