La nouvelle donne dans le référencement

A la toute fin des années 90, le moteur de recherche Google a professionnalisé cette catégorie de services en ligne naissante, en même temps qu’il atomisait le marché. Alta Vista nous a quittés pour un monde meilleur, Qwant vient de trouver un repreneur pour une éventuelle nouvelle vie, et Bing est tours à la peine.

Moralité, Google fait plus que jamais la pluie et le beau temps. Motivées par la perspective d’une visibilité accrue avec peu de moyens, les entreprises misent donc dessus plus que jamais. D’ailleurs, le magazine Forbes l’estime à 80 milliards de dollars. Un pactole qui motive les éditeurs d’outils en tout genre. Du coup, ils redoublent d’innovations plus ou moins pertinentes.

L’une d’elles consiste en amont à identifier les mots clés faiblement concurrentiels. En cela, ils prolongent une tactique éprouvée, consistant à ne pas attaquer des positions bien établies par des concurrents aux moyens impressionnants, mais plutôt à partir d’un mot clé « racine » peu défendu (low competition keywords).

Comment se distinguent donc ces proies faciles ? Les mots clés en question figurent déjà idéalement dans les dix premiers résultats de recherche de Google sur votre mot clé racine, celui qui résume votre idée d’article ou de page. Imaginons que vous comptez écrire un article sur les tartes aux fruits. Vous chercheriez alors par exemple le mot clé suivant : « pâtisserie tartes fruits tatin crème frangipane compote ». Les outils que j’évoquais vous donneront alors les dix meilleurs résultats de Google sur ce mot clé, mais avec une évaluation beaucoup plus fine.

Vous découvrirez notamment ceux issus de forums (type Reddit, Quora…). Autrement dit ces contenus très bien placés n’ont bénéficié d’aucune optimisation, mais Google les a jugés plus que dignes d’intérêt. Il ne vous reste alors plus qu’à faire mieux, ce qui ne requerra forcément pas d’efforts démesurés.

Autre ventre mou des positions facilement attaquables, les contenus publiés par des sites à l’autorité de domaine faiblement établie. Moz se fait une spécialité de mesurer ce paramètre, qui dépend par exemple de l’ancienneté du domaine de ce site, mais également de la qualité et du nombre de ses liens entrants. Là encore vous saurez où vous frayer un passage presque garanti dans le palmarès de Google. A une petite nuance près toutefois, c’est votre propre autorité de domaine soit supérieure. Pourtant, vous serez surpris des bonnes occasions s’offrant à ceux qui se donnent la peine de les chercher. Mais comment peuvent-elles exister, alors ? Tout bonnement parce que Google n’a pas trouvé mieux pour répondre à la question, et qu’il a dû s’en contenter.

Comment passer à l’action ? Les poids lourds du référencement comme SemRush ou ahref y passent tous progressivement, et des petits nouveaux y font leur trou, en se focalisant sur cette très prometteuse niche. Si je devais vous en soumettre trois, ce serait Rankatom, Strell, ainsi que Low Fruits. Ce dernier présente pour avantage de proposer une facturation classique par abonnement, mais aussi par crédits valables un an. Une formule idéale pour les petites structures. Et il propose aussi une offre d’essai gratuite.


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