La journée mondiale de la sauvegarde existe, et c’est aujourd’hui

Oui, je me trouve encore sous le choc de l’émotion, d’autant qu’il s’agit d’un de mes chevaux de bataille. Il existe ainsi bien une journée mondiale de la sauvegarde ! Mais, après tout, pourquoi pas. Il y en a bien une aussi pour les passages à niveau, le squash, la normalisation ou le petit prince.

Ça n’est certes pas la première fois que j’aborde ce sujet (ni la dernière), mais ma modeste expérience m’amène à conclure que nous nous trouvons regrettablement, 40 ans après les débuts de la micro-informatique, plus près du début du chemin que de la fin. Or la négligence dont font preuve la plupart de nos compatriotes en la matière provoque chaque année plus de désastres que la permanente ou la coupe « mulet » n’en ont produit dans les années 80.

Je dois l’avouer, je parle d’expérience. Nous avons par exemple tous vécu ce moment où nous nous disons à nous-mêmes : « Ça fait vraiment trop longtemps que je n’ai pas fait de sauvegarde. Allez, je m’y mets lundi ». Et ce, naturellement, juste quelques heures avant que le chien ne mange la clé USB contenant vos précieuses données, que votre disque ne vous quitte prématurément pour un monde meilleur, ou que vous ne perdiez votre ordinateur portable.

J’ai moi aussi par le passé payé lourdement la note de mon imprévoyance et de ma négligence. Jusqu’au moment où des données que je devais absolument conserver (fichiers de travail, logiciels et licences, achats numériques divers…) ne passent de vie à trépas. Car vient forcément un jour où nous comprenons tous que les pertes de fichiers non sauvegardés n’arrivent pas qu’aux autres, et que ce genre de mésaventure peut parfaitement s’éviter pour peu qu’on y prête un peu d’attention.


Je vais rassurer les plus émotifs, il n’est pas question ici d’investissements faramineux ni de procédures techniques inaccessibles au commun des mortels. Au contraire, le concept de base tient tout entier dans la fameuse règle du 3-2-1. Mais de quoi s’agit-il concrètement ?

D’abord de disposer de trois exemplaires (et plus si affinités) de votre sauvegarde. Pourquoi autant, voire plus ? Parce que vous pourriez perdre un des trois jeux, ou que celui-ci ne s’avère illisible ou défectueux, ou tout simplement vide (aviez-vous bien vérifié les données écrites ?). Imaginons par ailleurs que vous réalisiez une sauvegarde par semaine. Vous acceptez donc implicitement le risque consistant à perdre une semaine d’informations (si le problème intervient quelques secondes avant d’en effectuer une nouvelle). Autre souci, vous vous apercevez d’une erreur remontant à un mois, à savoir l’effacement accidentel d’un fichier à cette époque. Comme votre sauvegarde la plus récente ne remonte qu’à trois semaines, vous pouvez oublier tout recours.

Le deux de 3-2-1 correspond aux technologies employées. En effet, les disques durs, par exemple, s’appuient sur une technologie magnétique susceptible de se démagnétiser. D’autres supportent mal la chaleur ou l’humidité… Bref, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.

Enfin, le un désigne un emplacement de stockage différent. Si vos trois sauvegardes se trouvent au RDC, et subissent toutes un dégât des eaux, leur nombre ne vous aura en rien protégé.

Bien entendu, rien ne vous interdit de dépasser le 3-2-1. Vos efforts ne resteront pas vains en allant au-delà. En effet, trop de sauvegardes, ça n’existe pas. Mais tout cela se résume finalement à déterminer le niveau de risque que vous acceptez. À condition aussi de ne pas vous tromper dans votre évaluation.

Sur ce, je vais faire une petite sauvegarde de plus.


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