Dans la première partie de cette série d’articles, nous avons vu les deux meilleures façons d’éviter de vous retrouver face à une page blanche. C’est encore la meilleure approche pour ne pas devoir affronter le problème. Mais imaginons maintenant que vous vous retrouvez quand même dans cette fâcheuse situation. Comment vous en sortir vite et bien ?
À moins d’une révélation divine, votre texte ne va pas apparaître tout cuit sous vos yeux. Plutôt que de ne partir de rien et de vous torturer en vain, posez donc une base de départ accessible et rebondissez dessus. Il peut s’agir tout simplement d’une (ou plusieurs) citation, célèbre ou non, d’une remarque ou d’une demande récurrente venant de vos clients, d’un fait de votre vie personnelle qui a une résonnance sur le plan professionnel…
Quelle que soit l’approche que vous retiendrez, abracadabra, votre page n’est plus blanche. Il ne vous restera plus qu’à donner votre avis, commenter et développer naturellement en argumentant.
Vous pouvez aussi prendre le contrepied exact de ce que votre lectorat attend de vous, puis mener très sérieusement une démonstration par l’absurde, avant de retomber au final sur vos pattes. Sur Multimediatique, cela pourrait donner quelque chose comme « Créer un simple compte sur votre réseau social préféré vous ouvrira instantanément les portes de millions de clients potentiels sur Internet ».
Par ailleurs, ne jugez pas la qualité du résultat avant d’avoir tout écrit. Allez jusqu’au bout de vos idées, même si vous sentez qu’il y a des choses un peu bancales. Puis, dans un second temps seulement, complétez, modifiez ou supprimez ce qui ne tient pas la route. Enfin, passez le tout à la moulinette sous l’angle de l’expression écrite : orthographe, grammaire, style…
Dans une prochaine partie, nous nous pencherons après les questions d’inspiration sur les aspects touchant à l’écriture elle-même.