L’être humain est un animal grégaire, qui a donc tendance à adopter le comportement du plus grand nombre dès lors qu’il s’agit de faire un choix. Tout simplement parce que ce mode fonctionnement suscite un sentiment de sécurité très fort. Ce principe porte le nom de preuve sociale. Et nous l’appliquons inconsciemment dans notre vie courante à tout bout de champ : commander au restaurant, choisir la couleur d’un vêtement…
Du point de vue professionnel, il s’agit d’un levier incroyablement puissant dont vous auriez vraiment tort de vous priver dans votre communication. D’ailleurs, même si les évaluations peuvent varier, il est couramment admis que près des trois quarts des acheteurs prennent une décision sur la base de témoignages.
Car même si tout témoignage reste sujet à caution, il aura quand même toujours plus de valeur par défaut aux yeux d’un client que l’avis nécessairement partial de l’entreprise vendeuse. Tout particulièrement si la recommandation vient de nos proches, ce qui provoque un effet « mot compte double ». Et leur prix constitue un vrai bonus dans la mesure où cela ne coûte rigoureusement rien, sinon un peu de temps et de technique pour les collecter.
La preuve sociale prend aussi d’autres formes, à commencer par les notes, votes et avis clients. L’idée reste naturellement la même : la majorité de vos clients pensent du bien de ce que vous envisagez d’acheter, et le fait qu’elle l’exprime clairement en fait par conséquent un choix probablement très pertinents aux yeux de vos prospects. Si bien que ce mécanisme a suscité de très nombreuses vocations pour fournir de telles munitions aux entreprises : avis Google, avis Facebook…
Il existe un autre grand classique de la preuve sociale, qui s’appuie lui sur les logos. Qu’il s’agisse de ceux de supports de presse ou de blogs où vos produits et services auront été distingués, ne serait-ce que brièvement. Mais le même principe s’applique avec autant d’efficacité aux logos des clients vous ayant déjà fait confiance, ne serait-ce que brièvement. Dans l’idéal, veillez à employer les versions officielles desdits logos (que vous trouverez souvent dans le press kit de leur site Web), à respecter leurs conditions d’emploi officielles, ainsi qu’à obtenir l’assentiment de leurs propriétaires.
Idéalement, toutes ces catégories de preuves sociales seront illustrées par la photo du témoin, ce qui requiert un certain niveau de psychologie pour vaincre la timidité naturelle de la plupart des gens. Et je ne parle même pas des témoignages en vidéo. Plus percutants, ils sont aussi considérablement plus compliqués à obtenir, tant pour des raisons humaines que techniques. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Une fois ces précieuses données recueillies, il ne vous restera plus qu’à les exploiter là où elles produiront leur meilleur effet : votre site Web, votre plaquette, vos flyers… Ne les laissez pas prendre la poussière, mettez-les en vedette sans tarder sur tous vos supports de communication, et appuyez-vous sur leur légitimité.
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